Les oxalates : quand votre alimentation “saine” se retourne contre vous
L’intoxication aux oxalates, un facteur de perturbation majeur que la médecine traditionnelle omet de considérer dans sa globalité
Et si les aliments que vous avez choisis avec soin pour leurs bienfaits santé — ces smoothies verts éclatants, les poignées d'amandes et les salades riches en phytonutriments — étaient, en réalité, en train de saper votre bien-être ?
Vous connaissez peut-être les oxalates à cause des risques de calculs rénaux, mais leur influence dépasse largement le cadre des reins. De plus en plus d'études reconnaissent les oxalates comme des facteurs subtils mais puissants contribuant à l'inflammation chronique, les douleurs articulaires, l'intolérance à l'histamine et un large éventail de troubles de santé systémiques.
Les oxalates sont présents dans de nombreux régimes végétariens et paléo, des modèles alimentaires souvent vantés pour leur mise en avant de la nutrition complète et non transformée. Pourtant, ils sont rarement abordés dans la sphère médicale. La médecine conventionnelle les réduit bien souvent à de simples irritants pour les personnes sujettes aux calculs rénaux, mais ne serait-ce pas une vision trop simpliste ? Et si les oxalates étaient à l’origine d’un éventail beaucoup plus large de troubles — fatigue, douleurs chroniques, poussées auto-immunes, troubles digestifs, etc. ?
J’ai souvent observé ce phénomène dans ma pratique : des personnes qui, malgré leurs efforts pour « bien faire », se retrouvent malades sans même le savoir. Il est désormais crucial de repenser cette approche. Les oxalates ne sont pas seulement un problème rénal, mais un véritable enjeu systémique. Dans cet article, nous explorerons les découvertes scientifiques sur les oxalates, identifierons les aliments qui favorisent leur accumulation, et tenterons de comprendre pourquoi la médecine traditionnelle néglige encore leurs implications profondes.
Les oxalates : une stratégie de défense pour les végétaux
Les oxalates, ou acide oxalique, sont des composés naturellement présents dans les parois cellulaires de nombreuses plantes. Les oxalates jouent avant tout un rôle de défense pour la plante : en se liant à des minéraux comme le calcium et le magnésium, ils rendent ces nutriments essentiels moins accessibles aux herbivores – et aux omnivores, y compris les humains ! Lorsqu'ils sont consommés en excès, les oxalates peuvent se lier au calcium dans le corps humain, formant des cristaux d’oxalate de calcium. Ces cristaux, difficiles à éliminer, peuvent provoquer une inflammation, notamment au niveau des reins, mais aussi dans d'autres tissus du corps
L'absorption des oxalates se fait principalement dans l’intestin grêle, où ils pénètrent dans la circulation sanguine pour se déposer dans différents tissus. Chez certaines personnes, un excédent d’oxalates peut entraîner la formation de cristaux douloureux, une inflammation chronique et toute une série de symptômes systémiques, bien au-delà de la fonction rénale. Des études récentes suggèrent que la toxicité aux oxalates pourrait jouer un rôle sous-estimé dans des troubles tels que les douleurs articulaires, l’intolérance à l’histamine ou encore la fibromyalgie — des affections souvent mal diagnostiquées ou attribuées à d’autres causes (Li et al., 2016 ; McGill et al., 2016).
Le prix des aliments « sains »
La réalité, c’est que de nombreux aliments considérés comme des « super-aliments » dans les régimes végétariens et paléo sont en réalité très riches en oxalates. Bien que ces aliments soient salués pour leur teneur en fibres, vitamines et antioxydants, ils comportent aussi un risque lorsqu’ils sont consommés en trop grande quantité. Voici un aperçu de quelques aliments courants particulièrement riches en oxalates :
Épinards (750 mg pour 180g, cuits)
Amandes (122 mg pour 28g)
Patates douces (97 mg par pomme de terre moyenne)
Chou frisé (23 mg pour 180g, cuit)
Blettes (700 mg par tasse, cuites)
Betteraves (152 mg par betterave moyenne)
Chocolat noir (75 mg pour 28g)
Fèves de soja (260 mg pour 180g)
Ce qu’on oublie souvent, c’est qu’une consommation régulière de ces aliments — surtout si l’apport en calcium est insuffisant — peut entraîner une accumulation d’oxalates, car le corps peine à neutraliser et éliminer l'excédent (Tischendorf et al., 2015). La manière dont ces aliments sont préparés joue également un rôle crucial : par exemple, cuire les épinards permet de réduire leur teneur en oxalates jusqu’à 50 %, tandis que les smoothies ou salades crus peuvent au contraire augmenter la charge en oxalates.
L’équilibre calcium-oxalate : alliés ou ennemis ?
Le calcium est l'un des facteurs clés dans la problématique des oxalates. Idéalement, le calcium doit être ingéré en quantité suffisante pour se lier aux oxalates dans les intestins, empêchant ainsi leur absorption dans la circulation sanguine. Lorsque l’apport en calcium est insuffisant — particulièrement dans les régimes végétaliens ou sans produits laitiers — les oxalates circulent librement dans le corps, pouvant provoquer des désagréments.
Dans le cadre de l’analyse minérale des cheveux (HTMA), j’observe que lorsqu’un test révèle un niveau élevé de calcium, cela ne traduit pas nécessairement un excès de calcium dans l’organisme. En réalité, cela indique souvent une incapacité de l’organisme à exploiter correctement le calcium disponible. Normalement, le calcium devrait être dirigé vers les os et les dents, mais lorsqu’il se lie aux oxalates dans les tissus mous, il devient inutilisable pour ces fonctions essentielles. Ce blocage empêche le calcium de remplir son rôle, notamment dans la minéralisation osseuse. Si les causes de ce déséquilibre peuvent être multiples — parfois liées à un trouble du système nerveux ou à un déficit en vitamine K2 — dans les cas où des oxalates sont présents, un niveau élevé de calcium dans l’HTMA reflète souvent cette perturbation.
Les recherches ont montré qu'un apport insuffisant en calcium augmente l’absorption des oxalates, aggravant ainsi la formation de cristaux d'oxalate de calcium dans divers tissus, y compris les reins (Siener et al., 2004). Les produits laitiers, en particulier, fournissent un calcium biodisponible qui peut aider à limiter l’absorption des oxalates et prévenir la formation de cristaux. Pour ceux qui ne tolèrent pas les produits laitiers, les sardines et le bouillon d'os sont d'excellentes alternatives, offrant un calcium de haute qualité sans les problèmes de liaison aux oxalates souvent présents dans de nombreuses sources végétales (Varga et al., 2010).
Il est essentiel de garder à l’esprit que l’absorption du calcium varie selon sa source. Bien que de nombreux aliments d’origine végétale, tels que les légumes à feuilles vertes ou les laits végétaux enrichis, apportent du calcium, ils contiennent également des niveaux élevés d’oxalates ou d’autres anti-nutriments, ce qui rend une grande partie de ce calcium moins biodisponible (Li et al., 2016).
Vitamine C et oxalates : une danse subtile
Si la vitamine C est largement reconnue pour ses bienfaits immunitaires, elle entretient une relation complexe avec les oxalates. Chez certaines personnes sensibles, des doses élevées d’acide ascorbique — la forme synthétique de la vitamine C — peuvent être métabolisées en oxalates, augmentant ainsi la charge en oxalates dans le corps. Ce phénomène est d’autant plus accentué si les voies de détoxification sont déjà surchargées.
Le véritable secret réside dans l’équilibre. Bien que la vitamine C soit indéniablement cruciale pour renforcer le système immunitaire, favoriser la synthèse du collagène et offrir une protection antioxydante, il est essentiel de considérer son rôle dans le métabolisme des oxalates. D’après mon expérience, les personnes confrontées à une surcharge en oxalates doivent faire preuve de vigilance quant à leur consommation de vitamine C, surtout lorsqu’il s’agit de doses élevées sur des périodes prolongées. (Li et al., 2016).
Plutôt que de recourir à une supplémentation excessive, privilégiez les aliments riches en vitamine C, comme les fruits, ainsi que les compléments à base de vitamine C naturelle, qui sont moins susceptibles de contribuer à la formation d'oxalates.
Le cri du corps
La sensibilité aux oxalates se manifeste souvent par un ensemble de symptômes systémiques, tels que des douleurs articulaires, des maux de tête, des troubles digestifs, des éruptions cutanées, et parfois même de l’anxiété. Pourtant, la médecine conventionnelle se concentre généralement sur les problèmes rénaux et néglige souvent de relier les implications plus larges de l’accumulation d’oxalates.
Voici les symptômes les plus fréquemment rapportés :
Douleurs articulaires chroniques
Mictions fréquentes ou urgentes
Fatigue
Anxiété
Troubles digestifs
Migraines et céphalées
Éruptions cutanées et urticaires
Symptômes liés à l'histamine
Symptômes similaires à la fibromyalgie
Inflammation ou douleurs chroniques dans les tissus mous
Ces symptômes peuvent facilement se confondre avec ceux d’autres affections, rendant ainsi complexe l’identification de leur véritable cause sans une investigation approfondie des habitudes alimentaires et de l’histoire de la personne.
Les défis du diagnostic
Bien que des tests puissent sembler être un moyen simple d’identifier une toxicité aux oxalates, la réalité est plus complexe. Le test le plus couramment utilisé pour mesurer les niveaux d’oxalates est le Test des Acides Organiques (OAT), qui analyse les oxalates dans l'urine. Cependant, ce test présente certaines limites. La quantité d'oxalates excrétée dans l’urine varie en fonction de plusieurs facteurs, tels que l’hydratation, l’alimentation et la santé intestinale, ce qui rend ce test imparfait comme outil diagnostique.
Voici quelques avantages et inconvénients du test OAT :
Avantages :
Non invasif : Il s’agit d’un test urinaire.
Complet : Il permet d’avoir une vue d’ensemble sur le métabolisme des oxalates ainsi que d’autres marqueurs métaboliques.
Suivi : Le test OAT peut être utilisé pour suivre l’évolution des niveaux d’oxalates au fil du temps, et évaluer l’impact des changements alimentaires.
Inconvénients :
Résultats incohérents : L’hydratation, la santé intestinale et l’alimentation influencent les schémas d’excrétion, ce qui peut entraîner une variabilité dans les résultats.
Ne mesure pas le dépôt tissulaire : Ce test mesure les oxalates dans l’urine, mais il ne permet pas de détecter les cristaux déposés dans les tissus, qui sont souvent à l’origine des symptômes.
Le diagnostic ne repose donc pas uniquement sur les tests de laboratoire, mais aussi sur l’expertise d’un praticien fonctionnel capable d'évaluer les habitudes alimentaires, les symptômes et l’historique médical pour détecter les signes de surcharge en oxalates, parfois invisibles dans les tests cliniques.
Moisissures et oxalates : un lien sournois
L’exposition aux moisissures peut exacerber la sensibilité aux oxalates. Certaines espèces fongiques, comme Aspergillus et Penicillium, produisent des oxalates en tant que sous-produits métaboliques, augmentant la charge globale d’oxalates dans l’organisme (Frisvad et al., 2018). De plus, une prolifération fongique, telle que celle de Candida albicans, a été associée à une production accrue d’oxalates dans le corps (Fuchs et al., 2008).
L’exposition aux moisissures peut aussi provoquer la libération d’histamine, ce qui intensifie l’inflammation et aggrave potentiellement les effets de la toxicité des oxalates. Les personnes exposées aux moisissures ou souffrant de candidose peuvent alors faire face à un effet cumulatif, rendant l’identification de la cause réelle de leurs symptômes encore plus complexe sans une prise en charge professionnelle.
Lentement mais sûrement
Si vous soupçonnez que les oxalates nuisent à votre santé, il est crucial d’aborder ce problème de manière stratégique. La réduction progressive des aliments riches en oxalates est essentielle. Supprimer brusquement ces aliments peut entraîner un phénomène appelé ‘dumping’ d’oxalates, où les oxalates stockés dans l’organisme sont relâchés dans la circulation sanguine, déclenchant des symptômes aigus comme des douleurs articulaires, des maux de tête et des troubles digestifs (Goldfarb et al., 2016).
Un praticien fonctionnel peut vous guider tout au long de ce processus délicat, en s’assurant que vous réduisez votre consommation d’oxalates doucement, tout en soutenant les voies de détoxification de votre corps.
Quand les oxalates perturbent la détoxification
Les oxalates peuvent également perturber les voies de détoxification - en particulier la sulfation, une phase cruciale de la détoxification. Ce processus consiste à ajouter des molécules de sulfate aux toxines pour les rendre solubles dans l’eau et donc plus faciles à excréter. Cependant, les oxalates peuvent interférer avec ce mécanisme en épuisant les réserves de soufre nécessaires à la sulfation. Lorsqu'une surcharge d’oxalates est présente, cela peut freiner la capacité du corps à neutraliser et éliminer les toxines environnementales, entraînant une augmentation du stress oxydatif et de l’inflammation. Cette relation est particulièrement pertinente pour les individus ayant des voies de détoxification compromises ou des susceptibilités génétiques. Des études ont montré que des niveaux élevés d'oxalates peuvent aggraver les problèmes de sulfation, contribuant à des troubles variés, allant des douleurs articulaires aux troubles digestifs (Miller et al., 2018 ; Roos et al., 2020).
Soutenir la Sulfation avec des Nutriments Clés
Pour optimiser la sulfation et favoriser la détoxification, plusieurs nutriments jouent un rôle vital. Les acides aminés soufrés, tels que la méthionine et la cystéine, sont essentiels car ils fournissent les éléments de base pour la production de sulfate, une molécule clé dans ce processus. Les aliments riches en ces acides aminés — comme les viandes rouges nourries à l'herbe, les œufs, l'ail et les légumes crucifères (brocoli, chou, choux de Bruxelles) — peuvent aider à soutenir les voies de sulfation. De plus, les vitamines du groupe B, en particulier les vitamines B6, B12 et les folates, sont cruciales pour la méthylation et la sulfation. Ces vitamines agissent comme cofacteurs dans les réactions enzymatiques qui transforment les toxines en composés solubles dans l'eau, facilitant leur élimination. Enfin, le magnésium et le zinc sont des minéraux importants pour maintenir le bon fonctionnement des enzymes, tant pour la sulfation que pour d’autres voies de détoxification, favorisant ainsi un équilibre métabolique global. En vous assurant une alimentation riche en ces nutriments essentiels, vous pouvez aider votre corps à mieux se détoxifier.
Pourquoi certaines personnes sont mieux équipées pour gérer les oxalates : le rôle du microbiote
Certaines bactéries présentes dans l’intestin, notamment Oxalobacter formigenes et Enterococcus faecalis, jouent un rôle crucial dans la dégradation des oxalates. Ces bactéries utilisent les oxalates comme source d’énergie, réduisant ainsi la charge en oxalates du corps et atténuant le risque de formation de calculs rénaux. Cependant, la présence de ces bactéries varie considérablement d’un individu à l’autre, et tout le monde ne possède pas ces micro-organismes bénéfiques. Dans les régimes occidentaux, souvent riches en aliments transformés et pauvres en fibres, la santé intestinale est fréquemment compromise, ce qui entraîne une dysbiose (déséquilibre des bactéries intestinales) et une capacité réduite à métaboliser les oxalates. Des études ont montré que les populations d'Oxalobacter formigenes sont moins nombreuses chez les individus souffrant de calculs rénaux ou ayant une dysbiose intestinale, ce qui pourrait expliquer pourquoi certaines personnes sont plus sensibles aux problèmes liés aux oxalates (Kuehl et al., 2015; Zeng et al., 2020). De plus, l’utilisation d’antibiotiques, une alimentation déséquilibrée et le stress peuvent encore réduire la présence de bactéries dégradant les oxalates dans le microbiome (Pérez et al., 2021).
Ne souffrez pas en silence !
Il est essentiel de se rappeler que la sensibilité ou la toxicité aux oxalates n’affecte pas tous les individus de la même manière. Pour certains, la consommation d’aliments riches en oxalates ne pose aucun problème. Si tel est votre cas, cet article pourrait vous sembler exagéré. Cependant, pour les individus qui sont sensibles aux oxalates, les effets peuvent être loin d’être anodins—et se manifester sous forme de symptômes débilitants qui bouleversent profondément la vie quotidienne.
Si ce texte vous a interpellé, je vous invite à porter un regard attentif sur votre alimentation et à observer comment certains aliments vous affectent. Ressentez-vous des douleurs articulaires, des troubles digestifs ou même de l’anxiété ? Si c’est le cas, il est possible que vous souffriez d’une toxicité aux oxalates.
La bonne nouvelle, c’est que vous n’êtes pas obligé(e) de supporter cela en silence. Vous méritez de vous sentir en pleine forme. Si vous suspectez que les oxalates contribuent à vos difficultés de santé, il est temps de prendre les choses en main et de commencer votre parcours mieux-être. Je suis là pour vous accompagner à chaque étape de ce processus.
N’attendez plus pour retrouver votre bien-être. Remplissez le formulaire de contact et prenons rendez-vous pour en discuter. Ensemble, nous identifierons les causes profondes de vos maux et élaborerons une approche sur mesure pour restaurer votre bien-être.
Vous n'êtes pas seul.e dans cette démarche—travaillons ensemble pour que vous retrouviez votre vitalité !
Liste des références :
Li, X., et al. (2016). "Oxalate and its role in health and disease." Journal of the American Society of Nephrology, 27(2), 534-542.
McGill, J., et al. (2016). "Oxalates and fibromyalgia: A hidden connection?" Clinical Rheumatology, 35(5), 1199-1206.
Tischendorf, J., et al. (2015). "Oxalate in food and its effect on human health." European Journal of Clinical Nutrition, 69(3), 350-355.
Siener, R., et al. (2004). "Effect of calcium intake on oxalate absorption and excretion." Kidney International, 66(5), 1796-1802.
Varga, A., et al. (2010). "Calcium bioavailability from sardines and bone broth." Nutritional Journal, 9, 101-107.
Frisvad, J.C., et al. (2018). "Mold-induced oxalate production: Implications for health." Mycopathologia, 183(4), 497-504.
Fuchs, B., et al. (2008). "Fungal production of oxalates and their role in human health." Fungal Biology Reviews, 22(2), 87-93.
Goldfarb, D.S., et al. (2016). "Oxalate dumping syndrome: An emerging phenomenon." Nephrology Dialysis Transplantation, 31(5), 782-788.
Miller, C. A., et al. (2018). Oxalate Toxicity: A Potential Pathophysiological Factor in Human Disease. International Journal of Environmental Research and Public Health.
Roos, L., et al. (2020). The Role of Sulfation in Detoxification and Disease Pathogenesis. Toxicology Reports.
Kuehl, R. O., D'Ambrosio, M. S., & Levin, A. R. (2015). Oxalobacter formigenes and the human microbiome: An update on the role of oxalate-degrading bacteria in health. The Journal of Urology, 194(6), 1432-1438.
Zeng, L., Yu, Q., & Liu, Y. (2020). Gut microbiota and kidney stone formation: A review of the interaction between microbiota and host. Journal of Nephrology, 33(1), 1-12.
Pérez, A. J., Sánchez, M. D., & Ríos, J. C. (2021). The impact of antibiotic use on gut microbiota and its relation to the formation of calcium oxalate kidney stones. Nutrients, 13(9), 3030